Le fabricant de cigarettes électroniques de Cherbourg, Le Petit Vapoteur, peut souffler. Les 350 salariés de l'entreprise avaient manifesté début novembre contre l'article 23 du projet de loi de finances, qui prévoyait de taxer le vapotage comme le tabac et d'interdire la vente de cigarettes électroniques en ligne. Le texte était passé à l'Assemblée, mais n'a pas survécu à l'examen du Sénat. Les sénateurs ont adopté deux amendements lundi 1er décembre qui rejettent les mesures débattues à l'Assemblée. Deux sénateurs de la Manche, David Margueritte et Sébastien Fagnen, s'attribuent chacun cette victoire. Dans un communiqué, le premier estime que "cette mesure aurait constitué un risque majeur de développement d'un marché parallèle incontrôlé, échappant à toute régulation et à toute fiscalité". De son côté, Sébastien Fagnen affirme avoir été "le seul sénateur de la Manche à voter la suppression de cet article". Il fait référence notamment à la situation du Petit Vapoteur. "Je pense aujourd'hui aux salariés de l'entreprise pris malgré eux au milieu de dispositions législatives insuffisamment abouties et contre-productives. Tout cela au détour d'un article du projet de loi de finances où les enjeux liés à la santé publique et au sevrage tabagique ont été totalement occultés."
Un appel à la mobilisation
Les deux élus s'engagent à suivre le dossier de près tout au long du processus législatif. De son côté, l'entreprise normande crie victoire également. "On reste mobilisés. On ne lâche rien", explique la société sur les réseaux sociaux. Elle appelle à une nouvelle mobilisation à Paris, mardi 9 décembre.
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