Ils étaient une centaine de manifestants à déposer des pancartes sur le portail de la préfecture de l'Orne, dans la matinée du mardi 2 décembre. Alors que le projet de loi de finances 2026 est examiné par le Sénat, la CGT, la FSU et l'Union syndicale solidaires avaient appelé à se mobiliser "contre l'austérité", témoigne Eric Hallouard, secrétaire départemental de la FSU de l'Orne. "On demande également des augmentations de salaire et des minima sociaux", poursuit-il.
"Mettre le paquet dans l'éducation"
Certains manifestants demandent également plus de moyens dans l'éducation. "On constate une baisse démographique mais ce n'est pas une raison pour laisser cela de côté, raconte Alexandra Bojalic, secrétaire départementale de la FSU SNUipp, le premier syndicat des écoles maternelles et primaires. Il faut mettre le paquet dans l'éducation. C'est le moment de mettre plus de moyens pour les élèves en difficulté, pour remplacer les professeurs absents et pour former des enseignants spécialisés", poursuit-elle.
"On va mettre les patients en danger"
De son côté, Michael Haddad travaille à l'hôpital de Mortagne-au-Perche. Il dénonce le projet de loi de finances envisagé par le gouvernement. "On doit toujours faire plus en étant de moins en moins nombreux, déplore-t-il. On va mettre les patients en danger pour une question d'argent", conclut celui qui est également le secrétaire de l'union syndicale départementale santé et action sociale de l'Orne.
D'autres rassemblements étaient prévus dans l'Orne mardi 2 décembre, notamment à Flers, l'Aigle et Argentan.
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