"J'ai vraiment faim de naviguer, de retrouver mon bateau à 100%, avec toutes ses voiles." Alors que se profile le départ de la Transat Café L'Or (ex-Jacques Vabre), au Havre, dimanche 26 octobre, Louis Duc confie son impatience. Le skipper, basé à Cherbourg, est l'un des deux Normands à courir cette transatlantique en double dans la catégorie des Imoca, les bateaux du Vendée Globe. Un tour du monde en solitaire qu'il a bouclé en 91 jours, avec une dérive cassée, en février dernier. "Est-ce que j'en suis complètement remis ? Je ne crois pas ! Le Vendée Globe, c'est long… Quatre ans de travail, de prises de tête, de moments extraordinaires. Je ne crois pas être tout à fait remis, mais je ne suis pas le seul", sourit le Manchois, qui avait terminé 26e.
Louis Duc : après le Vendée Globe
Un duo franco-japonais
C'est à nouveau sur l'Imoca Fives Group - Lantana Environnement que Louis Duc prendra le départ de la Transat Café L'Or. "Mes partenaires ont suivi une année de plus, c'est un bel engagement alors que la situation économique n'est pas facile en France." Cette course sera sa dernière sur ce bateau, et permettra une transition avec le navigateur japonais Masa Suzuki, son coskipper sur la route du café. "Je suis content qu'il prenne la suite. On s'entend bien, on arrive à bien communiquer, à rigoler. Parler, c'est plus compliqué à terre qu'en bateau. Sur l'eau, on fait des gestes, on se comprend !", poursuit Louis Duc, qui échange par ailleurs en anglais avec Masa Suzuki.
Louis Duc : la communication avec Masa Suzuki
En attendant le Vendée Globe 2028
Le début de course sera capital. "Le plan d'eau du Havre est difficile, avec la Seine qui passe derrière et souvent une mer formée. Ensuite, direction la pointe de Barfleur. C'est compliqué, la Manche, car on y reste 48h voire trois jours, on a le temps de prendre des coups de vent, des vents contraires, des dépressions… Ce qui est moins le cas sur la Route du Rhum et encore moins sur le Vendée Globe", détaille Louis Duc. Côté objectif, il espère bien figurer à l'arrivée, en Martinique, parmi les cinq bateaux à dérives, d'ancienne génération, qui sont en lice.
Louis Duc : le départ au Havre
Louis Duc aimerait par la suite disputer le Vendée Globe 2028 avec un Imoca à foils, plus moderne et plus rapide, "mais les budgets sont supérieurs, ce n'est pas encore gagné… Mais je vais me battre pour que ça fonctionne !".
Ce sera la dernière grande course de Louis Duc à bord de l'Imoca Fives Group Lantana Environnement. - Armel Vrac
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