Catherine et Bruno Chambrier vivaient depuis 2005 à Saint-Gatien-des-Bois (Calvdos), dans leur maison du XIXe siècle, rénovée et agrandie il y a cinq ans. Mais en septembre 2024, leur voisin entreprend de démolir une ruine accolée à leur pignon, puis lance des travaux de terrassement pour une nouvelle construction.
Une maison ancienne fragilisée par des travaux voisins
Selon Bruno Chambrier, plombier spécialisé en recherche de fuites, ces travaux auraient été réalisés trop près (voire en dessous) des fondations inexistantes de la bâtisse, fragilisant gravement sa structure.
L'effondrement brutal et l'exil forcé
Fin octobre, les premières fissures apparaissent. Le 2 novembre 2024, l'angle du pignon s'effondre. Quelques jours plus tard, c'est tout le mur qui s'écroule, en bordure de la RD 519 entre Deauville et Honfleur. Trois casernes de pompiers interviennent pour sécuriser les lieux.
Les propriétaires n'ont alors plus d'autre choix que de quitter leur logement et de louer un autre toit… à leurs frais.
Des assurances qui se renvoient la balle
Problème : leur contrat ne couvre pas l'effondrement, sauf si un tiers est reconnu responsable. "Il faut du temps pour établir la responsabilité et lancer un recours", explique leur assureur. En attendant, le couple doit avancer tous les frais : loyers, stockage de meubles, experts…
Sur Facebook, ils confient avec ironie : "Comme disait mon voisin, c'est rien, on va juste remettre du ciment dans les fissures !"
Déjà plus de 28 000€ dépensés
Depuis le drame, la facture s'alourdit : environ 28 000€ sortis de leur poche, contre seulement un chèque d'urgence de 466€ de l'assureur, et un remboursement partiel de 12 000€.
"Cet hiver, il a neigé dans la maison. Quand il pleut dehors, il pleut dedans", déplore Bruno Chambrier. Les infiltrations se multiplient, la chaudière a gelé, et la cheminée, fragilisée par les vibrations, n'est plus étanche.
Une bataille judiciaire sous les projecteurs
Face à l'inaction, le couple a demandé une expertise judiciaire. Le premier rendez-vous était fixé au 4 juin 2025. Plusieurs chaînes de télévision, dont M6 et TF1, suivent leur combat.
Dans "Arnaques !" sur M6, diffusé le mercredi 13 août 2025 à 21h10, leur histoire illustre la détresse de propriétaires pris au piège entre responsabilités floues, lenteur administrative et risques d'effondrement total.
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