On en sait plus sur les odeurs suspectes ressenties dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 décembre. L'exploitant de la raffinerie de North Atlantic à Port-Jérôme-sur-Seine, en Seine-Maritime, avait signalé à la direction régionale de l'environnement (Dreal) un dysfonctionnement sur une installation du site ayant entraîné un dégazage. L'exploitant aurait engagé immédiatement des actions pour limiter les émissions de gaz. A la demande des autorités, l'alimentation de la tour de distillation a été arrêtée, ce qui a stoppé le dégazage.
Une situation maîtrisée ?
"La situation est stabilisée, les équipes de l'exploitant restent mobilisées et en surveillance renforcée", précisent les préfectures de Seine-Maritime et du Calvados. L'alimentation de l'installation est coupée tant que l'origine de l'événement n'a pas été
identifiée et traitée par les enquêteurs.
Les autorités ont aussi voulu répondre face à la montée à la dégradation de l'air, constatée plus tôt dans la journée par le réseau Atmo. Une soixantaine de signalements ont été recensés sur sa plateforme SignalAir. "Aucun pic de pollution n'a été détecté. En outre, aucun élément ne permet de conclure à un danger pour la population", concluent à ce stade les préfectures.
Aucun pic de pollution n'a été enregistré par les stations de mesure de la qualité de l'air. Les services de l'Etat souhaitent continuer leur procédure et veulent demeurer vigilants.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.