Pancartes, drapeaux, slogans… Les manifestants ont exprimé leur colère dans les rues d'Alençon, jeudi 18 septembre. Après une première journée de mobilisation le 10 septembre, l'intersyndicale départementale de l'Orne avait appelé à un nouveau rassemblement, devant la préfecture. "Il y a une crise démocratique", lance Frédéric Cochu, secrétaire général de l'union départemental Force ouvrière (FO) de l'Orne. "Les ministres changent mais la politique reste la même. Le président de la République a perdu toute crédibilité", poursuit-il.
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"On en a ras le bol"
Le cortège est parti de la préfecture peu après 11h, dans la matinée. Au total, plus de 800 personnes ont défilé dans les rues d'Alençon. "On en a ras le bol, on veut des vraies mesures de progrès social. Le budget 2026 risque d'impacter les plus précaires", témoigne Jean-Rémy Haselvander, du syndicat Force ouvrière.
Plusieurs lycéens se sont joints au cortège, arborant plusieurs pancartes. La députée socialiste de l'Orne, Chantal Jourdan, figurait également parmi les manifestants. "J'espère que le mouvement va être entendu. Il est grand temps de reconnaître la souffrance de ceux qui travaillent dans des conditions difficiles et qui ont du mal à boucler les fins de mois, confie-t-elle. Il faut redonner du pouvoir d'achat et améliorer la qualité de vie de nos concitoyens", poursuit l'élue.
85% des pharmaciens en grève
Dans l'Orne, 85% des pharmaciens étaient en grève, jeudi 18 septembre. Une colère liée à l'abaissement de la marge sur la vente de médicaments génériques, "que l'on ne peut pas accepter, affirme Chantal Jourdan. Moins de marge, cela signifie des conséquences sur le budget et donc des licenciements voire des abandons dans les territoires ruraux", conclut-elle.
D'autres manifestations ont eu lieu à Argentan, Flers, L'Aigle et Mortagne-au-Perche.
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