Il semblerait qu'aucun musée ne soit à l'abri. Même le Louvre, célèbre établissement parisien, a été victime d'un spectaculaire braquage, dimanche 19 octobre, pour un préjudice supérieur à 80 millions d'euros. Au Centre Juno Beach, à Courseulles-sur-Mer, on s'estime déjà suffisamment protégé. "Nous avons un système de vidéosurveillance, le musée est surveillé la nuit, nous avons aussi un système d'alarme anti-intrusion, qui permettent la sécurité", renseigne Ophélie Duchemin, responsable de la communication.
"Personne n'a envie de voir un musée se faire piller"
Si quelques malencontreuses dégradations ont pu survenir, notamment par maladresse d'enfants, jamais, à sa connaissance, quelqu'un n'a essayé de dérober quelque chose. "Bien sûr que le récent casse au Louvre fait peur. Personne n'a envie de voir un musée se faire piller. Un musée est là pour protéger le patrimoine, c'est dommage," juge Ophélie Duchemin.
Une valeur sentimentale plutôt que pécuniaire
Mais selon elle, il existe une différence très notable entre les musées normands liés à la Seconde Guerre mondiale et les musées de très grandes villes : la valeur des pièces ou des œuvres. En Normandie, la valeur est plutôt sentimentale ou symbolique. Des objets "du quotidien" qui ne valent pas grand-chose mais qui représentent beaucoup par leur usage dans les années 1940, ou par le héros à qui ils appartenaient. "Notre système est suffisant à notre échelle", conclut la représentante du musée canadien.
Ophélie Duchemin
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.