Devant l'hôpital d'Alençon, c'est l'heure des revendications. Dès 15h, jeudi 23 octobre, deux syndicats du Centre hospitalier intercommunal Alençon-Mamers (Chicam), la CGT et Force ouvrière, ont fait grève avec les agents hospitaliers pour une durée indéterminée.
"Faire plus avec beaucoup moins"
Les agents hospitaliers se mobilisent notamment contre des suppressions de postes, la baisse du nombre de lits ou encore la fusion de services, et ce, pour une durée indéterminée. "Nous travaillons dans l'insécurité. S'occuper de douze bébés pour une auxiliaire ou une infirmière, c'est plus que dangereux, témoigne une auxiliaire en urgence pédiatrique et en néonatalogie, qui souhaite rester anonyme. On nous demande de faire plus avec beaucoup moins."
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"La mauvaise volonté de la direction"
Les agents hospitaliers déplorent le manque de représentations du personnel lors de la grève. Et pour cause, les changements de planning et horaires de travail. "Nous avons un dialogue social réduit. Effectivement, le directeur, et la direction dans son ensemble, changent les dates d'instances", déclare Jean-Claude Molay, soignant du syndicat CGT. L'ancienne direction de l'hôpital, partie en janvier, mettait en place un planning arrêté pour assister à ces réunions. "Aujourd'hui, on ne peut plus y assister. C'est de la mauvaise volonté de la part de la direction", regrette le soignant.
Les agents hospitaliers réquisitionnés pour travailler à l'hôpital ont, en grande majorité, tenu à rejoindre la mobilisation sur leur temps de pause. 170 grévistes étaient annoncés avant le début de la grève. Ils n'étaient qu'une centaine, jeudi 23 octobre.
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