A l'occasion de ses 30 ans, le collectif A31 a organisé un festival dédié aux graffitis durant le week-end du 3 au 5 octobre 2025. Un événement fédérateur, qui a rassemblé 110 artistes venus de France et d'Europe afin de décorer et de s'exprimer sous trois ponts de Rouen : Boieldieu, Jeanne d'Arc et Guillaume-le-Conquérant.
Le tag est une signature en une seule couleur. Le throw-up est aussi une signature mais avec deux couleurs et des lettrages plus volumineux. La fresque se fait à plusieurs sur une grande surface et avec une direction artistique.
Une fresque commune à ciel ouvert
Cette action s'est déroulée sur les quais rive gauche, où les artistes pouvaient disposer d'une surface importante pour s'exprimer et mettre en avant leur art. Un moment pour se retrouver entre les graffeurs professionnels ou amateurs et créer ensemble une fresque commune. L'intérêt est également visible pour les promeneurs et visiteurs qui peuvent s'ils le souhaitent découvrir par eux-mêmes l'univers de chaque artiste : "On rencontre des personnes et on peut discuter avec eux. C'est toujours très intéressant de partager notre univers et de rencontrer un public qui s'y intéresse", souligne Monsieur Hobz, artiste et designer présent tout le week-end.
Il s'agit d'un langage iconographique déjà inscrit durant l'Antiquité avec des dessins d'animaux, d'objets, de créatures hybrides, des traces de mains ou seulement de la typographie.
Des moyens techniques existent pour empêcher les graffitis dans les rues avec des films ou des peintures de protection. De plus en plus, des espaces sont dédiés aux graffeurs comme ce fut le cas sur les quais rive gauche.
Cette pratique de l'art urbain interpelle les passants comme Nathan Bourdel, qui travaille sur la rive gauche de Rouen : "C'est une bonne initiative mais il faudrait que ce soit plus encadré pour que ce soit une galerie à ciel ouvert avec une direction artistique et pas seulement des pseudos inscrits un peu partout", juge-t-il.
Les graffeurs investissent la rue par leur tag (signature) visible sur les voies de chemin de fer ou sur le coin d'un mur. Les graffitis peuvent véhiculer des messages de contestation, de revendication ou de propagande.
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