On ferme les yeux cinq minutes "juste pour souffler", et on se réveille 40 minutes plus tard, les cheveux en bataille, la tête lourde, et l'humeur massacrante… Plutôt que de se sentir reposé, on se traîne comme un zombie. Rassurez-vous : vous n'êtes pas seul ! Voici l'astuce pour éviter ça.
La sieste est censée être une pause salvatrice, une bouffée d'air dans une journée bien remplie. Pourtant, mal gérée, elle peut faire l'effet inverse : fatigue persistante, irritabilité, confusion… C'est ce qu'on appelle l'inertie du sommeil. Selon le Dr Funke Afolabi Brown, interrogé par The Guardian, c'est le fait de sombrer trop profondément dans le sommeil qui rend le réveil si brutal. En journée, notre corps ne s'attend pas à ce type de repos, et la transition est rude.
Gérer le temps de la sieste
Pour profiter pleinement des bienfaits de la sieste sans en subir les effets secondaires, tout est une question de timing. Les spécialistes du sommeil s'accordent : une sieste efficace doit durer entre 10 et 20 minutes, pas plus. Ce laps de temps permet de rester en sommeil léger, facile à quitter, et suffisamment reposant pour relancer l'énergie.
Si vous avez besoin d'un vrai repos après une nuit blanche ou un long voyage, optez plutôt pour une sieste d'1h30, durée correspondant à un cycle complet de sommeil. En revanche, entre 30 et 60 minutes, c'est la "zone rouge" : vous entrez dans un sommeil profond… et c'est là que le réveil risque d'être brutal.
Moralité ? Mieux vaut une courte pause bien calibrée qu'un long sommeil mal placé. Alors, réglez votre réveil…
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