Il savait la mission difficile, voire impossible. Le pari lancé par François Bayrou, en sollicitant un vote de confiance de l'Assemblée nationale sur sa politique budgétaire, n'a pas fonctionné. Loin de là. Lundi 8 septembre, sur les 577 députés siégeant au palais Bourbon, 364 ont voté contre la confiance au Premier ministre.
Conséquence : François Bayrou va quitter Matignon, après y être entré en décembre 2024, nommé par Emmanuel Macron après un coup de force du Béarnais, qui a forcé la main à l'hôte de l'Elysée.
Dissolution ou un nouveau nommé à Matignon ?
Plusieurs scénarios sont désormais possibles : une nouvelle dissolution décidée par Emmanuel Macron ou un nouveau Premier ministre nommé par le président de la République. La première option reste improbable, tant la première dissolution décidée par Emmanuel Macron n'a pas donné les résultats escomptés.
La deuxième option est donc privilégiée. Mais pour le chef de l'Etat, l'équation reste la même : nommer une personnalité qui ne se mettrait pas immédiatement à dos l'un ou l'autre bord de l'échiquier politique, autrement dit le Rassemblement national ou la gauche. Surtout, ce nouveau Premier ministre devra faire adopter un budget au cœur d'une Assemblée nationale où les députés sont de moins en moins enclins aux compromis, qui plus est alors que les appétits présidentiels des différents camps s'aiguisent.
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