Alors que les urgences du CHU de Caen sont en crise, privées de ses internes, SOS Médecins propose à partir du 10 décembre un "dépannage". Chaque après-midi, en semaine, un médecin sera présent pour accueillir en consultations des patients réorientés à l'accueil des urgences. "C'est à destination des patients qui ne requièrent pas forcément du plateau des urgences, qui pourraient être vus en ville, mais qui sont parfois difficiles à déplacer, comme des sutures ou des traumatismes", détaille Jean-Paul Karatchentzeff, président de SOS Médecins Caen.
Prendre en charge les patients qui ne devraient pas se trouver là
La salle réservée au CHU pourrait aussi prendre en charge les patients qui auraient dû appeler le 15 avant de se rendre aux urgences, comme il est pourtant demandé, et qui se retrouvent réorientés. "Ce sont des patients qui ne sont pas forcément de la région, des touristes, qui viennent quand même." Avec donc l'objectif de désengorger les urgences de l'établissement caennais. "Ce qu'on ne veut pas, c'est que les gens viennent en sachant qu'il y a SOS Médecins. Nos consultations sont dédiées aux gens déjà arrivés aux urgences", précise le professionnel de santé.
Les autres centres SOS Médecins pas impactés
Alors que l'idée d'ouvrir un centre de consultation à proximité du CHU avait été évoquée fut un temps, "c'est une conjonction de beaucoup de choses" qui a fait que SOS Médecins s'est à nouveau rapproché dans l'urgence de l'hôpital caennais. "On ne va pas défavoriser nos centres, qui fonctionneront comme d'habitude. On va essayer, chaque jour, autant que possible, de détacher un médecin en plus pour faire de la consultation à côté des urgences", affirme Jean-Paul Karatchentzeff.
Durée indéterminée
Pour le moment, ces consultations sont prévues pour se tenir tous les après-midi en semaine. "Et puis on verra en fonction des besoins et de nos capacités, car l'épidémie de grippe arrive, on a beaucoup de demandes par ailleurs. Si l'activité au CHU devient raisonnable et que notre aide n'est plus nécessaire sur place, on ne continuera pas. Mais on le fera le plus longtemps possible, s'il le faut", conclut le docteur.
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