A 21 ans, Maëlyn Michel a déjà un beau palmarès. Sa passion ? L'haltérophilie, qui lui a permis de remporter les championnats d'Europe en catégorie juniors l'année dernière. A l'aube d'une année 2026 qui s'annonce chargée pour elle, la jeune Caennaise garde les Jeux olympiques (JO) de Los Angeles en 2028 dans un coin de sa tête.
"On va tout faire pour"
L'haltérophilie tient une place très importante dans sa vie. Plus étonnant : elle l'occupe depuis son plus jeune âge. En effet, c'est une histoire de famille : "Mes parents ont été athlètes de haut niveau en haltérophilie, mon oncle a fait les JO en 2004, donc on a très vite touché aux barres avec mes sœurs et j'ai accroché." Elle qui soulève 98 kilos à l'arraché - quand on soulève la barre au-dessus de sa tête en un seul mouvement - et 117 kilos à l'épaulé-jeté était déjà médaillée d'argent aux championnats d'Europe U17 en 2021. L'année dernière, elle a décroché le Graal à l'arraché, en mettant tout le monde d'accord lors des championnats d'Europe juniors à Raszyn, en Pologne. Elle veut maintenant faire de même chez les seniors : "J'ai déjà fait les championnats d'Europe et du monde en catégorie seniors et je ne me place pas trop mal pour un début", se réjouit-elle. Plutôt encourageant pour les JO de 2028 : "Bien sûr que j'y pense, on va tout faire pour", même s'il faudra passer par le stade des compétitions de qualification pour y aller. "Je ne peux pas être certaine d'aller aux Jeux olympiques à l'heure actuelle, mais avec tout le travail qu'on fait, il y a tout de même des chances", assure-t-elle.
Une génération caennaise dorée
Elle a conscience de faire partie d'une génération de jeunes Caennais dévoués au sport et avec le même objectif de tous se retrouver à Los Angeles en 2028 : "Ça fait plaisir de voir des gens de la même ville que soi, qui performent et qui cherchent le haut niveau. C'est assez fou de se dire qu'on pourrait être ensemble aux JO." Et avec des athlètes comme Louise Boulent au saut à la perche ou encore Justine Lemeteyer en planche à voile, ce ne sont pas les noms qui manquent dans le sport féminin.
Même si représenter sa ville et sa région au niveau international peut être une source de stress, l'haltérophile de 21 ans ne voit pas les choses de cette manière : "Je ressens ça plutôt comme un soutien, une aide d'avoir autant de gens dévoués derrière toi, qui connaissent les enjeux." Prochaine étape pour la jeune femme : les championnats d'Europe seniors, du 19 au 26 avril 2026 à Batumi, en Géorgie. Et pour l'heure, pas question d'anticiper : "Je ne sais pas où je finirai. C'est assez complexe de me lancer sur un pronostic." Ambitieuse, mais prudente.
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