"Ni la xénophobie, ni le racisme n'ont leur place dans la République", affirme Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, dans un communiqué aujourd'hui.
Il y joint l'arrêté municipal par lequel il a décidé d'interdire la soirée "Ausländer Raus" ("Les étrangers dehors" en allemand), prévue vendredi 28 juin à Rouen dans un bar de droite identitaire du centre-ville, Le Mora.
"Rouen, ce n'est pas ça"
Le titre de cette soirée fait clairement "référence à un slogan nazi et à une chanson récente du même nom, qui sert d'hymne à l'extrême droite", est-il indiqué dans le communiqué. "Rouen, ce n'est pas ça. La France, ce n'est pas ça", poursuit le maire.
Déjà, vendredi 21 juin, Nicolas Mayer-Rossignol avait saisi le parquet pour signaler la soirée à caractère xénophobe. Il a aussi écrit au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour lui demander "la dissolution de l'association organisatrice de cet événement écœurant".
L'association en question lui a depuis répondu sur les réseaux sociaux. "Le slogan, volontairement provocant, a dépassé les frontières allemandes jusqu'à devenir un symbole pour une partie de plus en plus large de la jeunesse européenne qui rejette l'immigration de masse", estime-t-elle.
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Nicolas Mayer-Rossignol met tout en oeuvre pour redonner une virginité à son idéologie socialiste. Pense t-il effacer les massacres des Malgaches, pour en citer un des plus importants, en 1947, sous la présidence du socialiste Vincent Auriol et de son accolyte Paul Ramadier. Ils ont fait autant que leurs cousins germains en 39-45 : remplir des wagons de malgaches avant de les mitrailler, et pire, quand ils lançaient les malgaches sur les villages, comme bombes vivantes ? Aujourd'hui les fascistes sont touchés par la grâce, ils s'offusquent comme des vierges effarouchées.