Le problème : cette femme, âgée de 68 ans, est en récidive de vol, et l’arrachement des antivols a abîmé certaines des marchandises. Elle répondait de ses actes mercredi 16 janvier devant le tribunal correctionnel. A la barre, visiblement émue, elle a expliqué en tortillant son mouchoir qu’elle a eu cette idée en ayant vu une jeune maman glisser des articles sous la poussette de son bébé. “J’ai eu envie de faire pareil, c’est plus fort que moi”, a-t-elle indiqué.
Elle a ajouté qu’elle avait commencé à le faire à la suite du décès de son mari, il y a huit ans. En effet, après son premier vol en 2008, une expertise psychologique a conclu que ces comportements déviants seraient liés à un sentiment d’abandon, d’injustice, et de solitude. Elle affirme avoir commencé un suivi psychologique. Deux de ses enfants la soutiennent. Cette délinquance tardive de vol à l’étalage - son dernier vol concernait deux morceaux de viande et un pot de crème -, l’a conduit à être condamnée à deux mois d’emprisonnement avec sursis.
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