"Le tribunal doit envoyer un message clair", lance Stéphane Lamart, président de l'association du même nom. Mardi 9 décembre, les deux chasseurs qui avaient abattu un cerf dans la propriété de Luc Besson, au mois de février, sont jugés par le tribunal correctionnel d'Argentan. Ils sont notamment poursuivis pour chasse non autorisée sur le terrain d'autrui, clôturé et attenant à une habitation, ainsi que chasse avec une arme prohibée.
"Une sanction exemplaire"
En se constituant partie civile, l'association de défense des droits des animaux Stéphane Lamart espère une sanction ferme. "Ce que je demande au tribunal, c'est une sanction exemplaire avec une suspension du permis de chasse, une confiscation des armes et des dommages et intérêts importants, confie le président de l'association. Certains chasseurs se croient tout permis et il faut les remettre à leur place", poursuit-il.
Stéphane Lamart espère une sanction exemplaire
Engagée dans la défense des droits des animaux depuis 25 ans, l'association Stéphane Lamart participe à 190 procès par an, en moyenne. "L'animal a des droits et nous avons des devoirs à son égard. La loi ne fait pas la distinction entre l'animal domestique et l'animal sauvage. Ce genre de choses, ça me met hors de moi", explique Stéphane Lamart.
Que s'est-il passé ?
En février, deux chasseurs avaient abattu un cerf avec une dague, une sorte de poignard avec lequel il est interdit de tuer, sur la propriété ornaise de Luc Besson. La mère du réalisateur, présente sur place, avait filmé la scène avec son téléphone. "Elle aurait été intimidée par les chasseurs. C'est un ensemble de choses et il faut être ferme", conclut Stéphane Lamart. L'audience débute à 9h, mardi 9 décembre.
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