L'image a circulé sur les réseaux sociaux pendant le week-end. Une étoile de David, les lettres N/Y et deux éclairs, tagués en noir sur un mur de l'Ecole supérieure d'art et design du Havre (ESADHaR), vendredi 5 décembre.
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Un suspect a pu être identifié "grâce à une photographie prise par un étudiant", indique Soizic Guillaume, procureure de la République du Havre, dans un communiqué publié lundi 8 décembre, à l'issue d'une audience en comparution immédiate où comparaissait ce jeune majeur.
Un exemplaire de "Mein Kampf" chez lui
Déjà connu pour ce type de faits, il était poursuivi pour "apologie publique de crime de guerre ou de crime contre I'humanité en état de récidive légale", ainsi que dégradation du bien d'autrui, aggravée par la nature du lieu (un établissement éducatif) et par le fait qu'il avait dissimulé son visage pour commettre ce méfait. La justice l'a aussi entendu pour détention non autorisée d'une arme, puisqu'il avait sur lui "une ceinture munie d'une boucle en poing américain" précise le parquet. Une perquisition menée au domicile du prévenu a par ailleurs permis de découvrir "plusieurs drapeaux et stickers nazis ainsi qu'un exemplaire de Mein Kampf", livre rédigé par le dictateur nazi Adolf Hitler.
"S'il a contesté être l'auteur des faits pendant sa garde à vue, il en a reconnu la matérialité à l'audience, contestant toutefois toute apologie", indique le parquet. L'homme a été condamné à six mois de prison, ainsi qu'à la révocation partielle d'un sursis probatoire de deux mois. Il est maintenu en détention.
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