Initialement prévu au mois d'octobre, le transfert des huit premiers détenus à la prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe, la deuxième du genre à entrer en service après celle de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), a eu lieu jeudi 7 novembre. Le centre pénitentiaire doit accueillir 100 des narcotrafiquants les plus dangereux de France.
Un transfert par hélicoptère
Les détenus ont été incarcérés dans le nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO), censé accueillir 40 narcotrafiquants d'ici la fin du mois de novembre. L'annonce avait été faite par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, en début de semaine.
Jeudi 13 novembre, il y a eu "sept transferts par la route et un par hélicoptère", indique Emmanuel Baudin, secrétaire général FO-Justice. En début d'après-midi, un convoi de plusieurs véhicules, dont quatre fourgons blancs, est entré dans le centre pénitentiaire. Un hélicoptère s'est ensuite posé dans l'enceinte de la prison avant de redécoller quelques minutes plus tard.
Limiter le nombre d'extractions judiciaires
Les premiers détenus du QLCO de Condé-sur-Sarthe sont arrivés en provenance de la région parisienne, confie Joseph Rousseaux, secrétaire interrégional FO Justice, qui ajoute que les prisonniers "sont liés au grand banditisme et aux narcotrafiquants".
Début octobre, le directeur de la prison de Condé-sur-Sarthe, Vincent Vernet, avait assuré vouloir limiter le nombre d'extractions judiciaires avec la création d'une salle de visio-conférence au sein du bâtiment. Les quartiers de lutte contre la criminalité ont pour objectif d'isoler les détenus et de les empêcher à communiquer avec le monde extérieur, notamment pour continuer à gérer leur trafic.
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