Agé de 25 ans, l'homme était présent à l'audience du tribunal de Caen, jeudi 16 octobre. Il comparaissait pour s'être montré violent envers sa concubine, présente, elle aussi. Elle a déposé une main courante le 5 janvier 2022, au Molay-Littry. Elle explique qu'il lui a donné des coups, des gifles, l'a tirée par les cheveux et a essayé de l'étrangler. Il l'oblige à des relations sexuelles non consenties. Ces délits durent depuis septembre 2020.
Le 19 avril 2022, elle porte plainte, disant qu'il l'a menacée avec un couteau et une nouvelle plainte est déposée le 18 juillet 2023. Elle raconte qu'ils ne vivent plus ensemble depuis avril, mais qu'elle a été violentée alors qu'elle venait chercher ses affaires dans le logement qu'ils partageaient. Une instruction est ouverte le 5 avril 2023 et la victime est une nouvelle fois entendue. Elle confirme ses déclarations précédentes et ajoute qu'il l'injuriait et la rabaissait devant leurs amis.
Il reconnait certaines violences
L'homme est auditionné. Il nie être violent, reconnait quelques gifles, mais affirme que les coups étaient réciproques. Sa précédente compagne est interrogée. Elle aussi dit qu'elle a subi des violences de sa part. Le prévenu est donc placé sous contrôle judiciaire. A la barre, il redit qu'il n'est pas violent, "peut-être impulsif, mais il était jeune". Cependant, il admet que leur relation était toxique.
L'avocate de la partie civile explique que les faits sont extrêmement graves. Il ne les reconnait pas, à minima quelques gifles car "elle le poussait à bout". Sa cliente a vécu des mois de supplice avec lui. Pour le procureur, un sursis probatoire a tout son sens, car les délits sont intolérables. L'avocate de la défense assure qu'il a muri et pris conscience de ses actes délictueux.
Après délibéré, le prévenu est condamné à 1 an de prison avec sursis probatoire de 2 ans, obligation de soins, de faire un stage contre les violences dans le couple. Inéligibilité pendant 2 ans, Pas de contact avec la victime à laquelle il devra verser 2 000 euros pour préjudice moral et 1 500 de frais d'avocat.
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