Yoroï sortira dans les salles le mercredi 29 octobre, mais une avant-première organisée jeudi 2 octobre au Pathé de Caen a permis à de nombreux fans d'apprécier en exclusivité le deuxième film du rappeur Orelsan, dans lequel il joue son propre personnage. Un Orelsan que l'on voit en plein burn-out. "C'est un projet rafraîchissant et une thématique que j'aurais pu aborder en musique", relate-t-il. Pour s'éloigner du quotidien, il s'exile avec sa compagne, enceinte, au Japon. Il va y faire la rencontre de Yokai, créatures mystiques au pays du Soleil levant, qui le feront lutter contre ses démons intérieurs. "On voulait faire une comédie familiale d'aventure, avec de l'action, et qu'il y ait une forme de morale", résume le rappeur, qui agrémente son film de quelques chansons originales. Mais pas de sorties sur les plateformes envisagées pour le moment : "il faut aller voir le film", sourit le Caennais.
De la fiction ou du réel ?
"C'est l'histoire d'un gars qui va attendre un enfant, et qui a tendance à fuir un petit peu", résume Orelsan. De quoi faire des similitudes avec la vie réelle ? "Ce n'est pas un biopic, mais je dirais de l'autofiction. On part d'un truc réaliste, qui bascule dans le n'importe quoi. Mais pas vraiment n'importe quoi, car on évoque des sujets qui parlent à tout le monde. Je dirais que c'est Orelsan dans un monde parallèle."
Le projet de ce film a été lancé il y a quatre ans, sur une idée de David Tomaszewski, le réalisateur. Blindé de références au Japon, le tournage a été réalisé sur place. "Un rêve" pour Orelsan. Mais la Normandie n'est jamais très loin, en témoigne les quelques répliques bien senties du rappeur, qui, à l'aide de son humour caractéristique, fait des références à ses racines. Les spectateurs seront ravis de savoir que le maire de Pont-l'Evêque et son festival fictif Rap et Fromage y sont cités !
Orelsan
Un film d'action
Le film Yoroï d'Orelsan est ponctué de nombreuses scènes d'action. Le rappeur caennais transforme son corps depuis plusieurs années afin d'être prêt.
De nombreuses scènes d'action rythment le film d'Orelsan. "On voulait que les scènes soient à la hauteur", témoigne le Caennais, qui révèle s'entraîner depuis huit ans déjà, alors même que Yoroï n'était pas une idée. "J'ai rencontré une équipe de cascadeurs, je m'entraînais avec eux trois à quatre fois par semaine. Je suis allé faire des stages au Japon, avec une équipe qui a bossé sur John Wick, deux fois un mois. A la fin, je partais avec les cascadeurs en tournée", glisse Orelsan, qui a même fini par accueillir chez lui ces professionnels afin de s'entraîner "sept à huit heures par jour".
Une transformation physique
Résultat ? Un corps qui a changé au fil des entraînements. "Je suis passé de 17% à 8% de masse grasse", laisse-t-il échapper. "J'ai fait un vrai régime pendant un an pile." L'artiste local a continué sur sa lancée, et affirme faire du sport encore quatre ou cinq fois la semaine. "Il y a la tournée, il faut rester en forme", justifie-t-il. Tournée qui débutera par trois Zéniths de Caen début 2026. "C'est primordial. Avant je ne faisais pas ça. Ça permet de tenir sur la longueur."
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