Si le début aura été "très très compliqué", à partir de Pâques, la saison est qualifiée de "correcte" dans le Calvados par le vice-président de l'UMIH Normandie, Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, Stéphane Pugnat. Ce dernier regrette un pouvoir d'achat des touristes en berne, se ressentant notamment chez les restaurateurs. "On voit beaucoup se partager une entrée et manger juste un plat. La restauration rapide a aussi pris plus de parts de marché par rapport à la restauration traditionnelle", constate-t-il.
"Ce n'est pas chauffer un sachet au micro-ondes"
Sans cibler ces établissements de restauration rapide, il cingle "les restaurants qui se disent restaurants, mais ne font pas le métier. Ils n'achètent pas des produits bruts pour les transformer, mais achètent des produits déjà tous faits. La restauration, ce n'est pas juste ouvrir un sachet et le chauffer au micro-ondes." Si ces "mauvais restaurants" se trouvent "malheureusement partout", en ville comme en campagne, ils font surtout "de la mauvaise pub pour la profession", de quoi donner l'impression à Stéphane Pugnat que "notre patrimoine culinaire, gastronomique est en train de vaciller."
Alors que 25 restaurants ferment chaque jour en France selon l'UMIH, que faire pour sauver la profession ? "Il nous faut un gouvernement déjà", glisse celui qui est à la tête du Dauphin, à Caen. "Il faut que l'on soit écouté, et qu'on ait un ministère propre au tourisme, pas que des secrétaires d'Etat." Le message est passé.
Stéphane Pugnat
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