Depuis le mois de juin 2025, Sainte-Mère-Eglise est dépourvue de médecins. Malgré les appels lancés par Alain Holley, le maire, le dernier praticien parti en retraite au début de l'été n'a pas été remplacé. Les élus ont donc dû trouver des alternatives.
L'ARS met en place des consultations solidaires
La commune, reconnue dans une zone de désert médical, a donc bénéficié d'une attention particulière de l'Agence régionale de santé (ARS). Le 16 septembre 2025, elle était la première ville de France à expérimenter les consultations solidaires. "C'est une nouveauté créée par l'ARS : des médecins volontaires s'engagent à venir consulter dans la commune deux journées par mois", explique Alain Holley. Pendant ces deux jours, le médecin prend place dans l'un des cabinets de la maison de la santé mis à sa disposition. "En partant l'ancien médecin a laissé tout son matériel, alors les médecins solidaires n'ont presque rien à prévoir", souligne encore l'élu. Les volontaires bénéficient d'un avantage financier, pris en charge par la Sécurité sociale, cette différence ne se répercute pas sur les patients.
Le 17 septembre, un médecin avait répondu présent pour les consultations solidaires, selon le maire, un autre pourrait s'ajouter à partir du mois d'octobre. "J'échange actuellement avec un médecin de l'Orne pour qu'il vienne consulter ici une semaine par mois. Le projet n'est pas encore validé mais on espère qu'il pourra aboutir", conclut le maire.
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