"J'ai le sentiment de décisions prises sans nous consulter. Il y a un travail de sape qui est fait au niveau budgétaire", tacle Jean Morin, le président de la Manche lors de sa rentrée politique. L'élu a abordé la rentrée, jeudi 28 août, et surtout la préparation du budget 2026, avec une certaine inquiétude, et une avancée un peu à l'aveugle surtout à cause du contexte national.
Des dépenses qui augmentent plus que les recettes
"Nous risquons fort de partir sur une construction budgétaire 2026 avec les mêmes difficultés que cette année", estime-t-il. Il ajoute : "la Manche va avoir du mal à compenser ses dépenses par des recettes car nous n'avons plus la main sur les recettes. La Manche a, rien que cette année, plus de 5% d'écart entre les dépenses et les recettes. Nous l'avions travaillé. Mais qu'en sera-t-il en 2026 ? Je m'inquiète. Compte tenu de la tournure que prennent les événements tout de suite, on peut s'attendre à des surprises." Il s'attend donc à devoir particulièrement travailler pour élaborer un budget à l'équilibre. "Il faut que l'Etat arrête de nous transférer les charges qu'il ne veut plus payer", demande-t-il, d'autant plus qu'en face, il ne retrouve pas de quoi les financer.
Voici des pistes d'économie que Jean Morin imagine.
Comment trouver des marges de manœuvre budgétaire ? La réponse de Jean Morin
"Ces équilibres parlementaires, il nous faut les retrouver pour pouvoir construire d'autres équilibres, des équilibres budgétaires et une politique budgétaire raisonnée. Nous ne pouvons pas continuer de creuser les déficits. Il faut que tout le monde contribue à l'effort demandé", conclut-il concernant la situation politique nationale
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