A Caen, le street-art, c'est-à-dire l'art urbain pratiqué dans l'espace public, occupe une place de plus en plus importante. "Ce qui était autrefois en marge de la ville, notamment sur la Presqu'île, a peu à peu gagné le centre", explique Jean Rémy, chargé de valorisation du patrimoine à l'office de tourisme. Les grandes fresques officielles, réalisées lors d'événements comme le Palma Festival - consacré aux arts visuels, sonores et numériques et qui fera son retour du 24 au 28 septembre – coexistent désormais avec des créations plus discrètes.
Né à Caen, l'artiste Le Diamantaire a parsemé la ville de son œuvre emblématique : un diamant en miroir, un matériel par lequel il se distingue des autres graffeurs.
Collées à hauteur de plaques de rues ou intégrées subtilement au décor, elles se fondent dans la ville tout en restant immédiatement reconnaissables. Certaines œuvres deviennent même collectives, d'autres artistes y ajoutant leur propre touche.
Plusieurs cigognes en mosaïque peuvent être observées autour du quartier Saint-Pierre. Derrière ces œuvres, l'artiste strasbourgeois Stork, venu faire un saut à Caen en 2022, après Paris, la Bretagne ou le Pays basque
Une autre manière de visiter Caen
Cet été, des visites guidées intitulées "A Caen le street-art" et spécialement consacrées à ces créations ont été proposées par Jean Rémy. "On visite la ville autrement." L'expérience sera renouvelée en octobre, pendant les vacances scolaires. Pour celles et ceux qui n'ont pas pu participer, Caen la Mer a conçu une carte recensant une quarantaine d'œuvres, disponible sur www.caenlamer-tourisme.fr. Elle rappelle toutefois que le street-art reste une pratique éphémère : certaines pièces disparaissent aussi vite qu'elles apparaissent, incitant les promeneurs à garder l'œil ouvert.
La pratique du street-art continue à s'inscrire dans l'anonymat, même si certaines œuvres peuvent être reconnues. Certaines sont même signées, comme celle-ci, avec "NA" en bas à droite.
Parmi les œuvres de petite taille qui se cachent dans Caen, les cœurs anarchistes de l'artiste A2 ou "Amour Anarchie" sont aussi visibles à plusieurs endroits, notamment autour du quartier Saint-Pierre.
Pratique. Tarifs "A Caen le street-art" : 8€, tarif réduit à 5,50€, gratuit -6 ans. Réservations sur www.caenlamer-tourisme.fr.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.