En cette période estivale, les pompiers du Service départemental d'incendie et de secours de Seine-Maritime (Sdis 76) sont d'autant plus attentifs aux risques de feux de forêt. L'an passé, 400 feux de forêts ou de végétation ont été recensés dans le département par les soldats du feu. D'où l'importance d'une coordination entre l'Office national des forêts (ONF), la préfecture seinomarine, les pompiers et la chambre d'agriculture.
A lire aussi. Calvados. "Le risque d'incendie est élevé" : les pompiers et l'ONF luttent ensemble
Un travail d'équipe
En cas d'incendie en forêt, une coopération interservices se met en place entre la préfecture, la direction de l'agriculture, les agriculteurs, l'ONF et les pompiers. Les agents de l'ONF se déplacent sur le terrain pour vérifier ce qu'il en est. "Dans le même temps, on déclenche nos moyens de secours", assure le capitaine Florent Lacube du Sdis 76. Si l'incendie est avéré, l'ONF peut restreindre l'accès au massif forestier et guider les engins des pompiers pendant qu'ils conduiront les camions-citernes "feu de forêt" et installeront des "bâches tampons" [voir la photo ci-dessous].
En cas de feu de forêt, les pompiers mettent en place ce qu'on appelle des bâches tampons, une sorte de piscine remplie d'eau. - Justine Carrère
Pour maîtriser les feux de forêts, les pompiers disposent également de drones permettant de "prendre de la hauteur pour voir l'impact des fumées sur la zone d'intervention", explique Florent Lacube. Des caméras thermiques permettent aussi d'identifier les points chauds aidant les pompiers à "accentuer notre travail sur ces zones".
Pour s'aider sur le terrain, les pompiers de Seine-Maritime disposent de drones qui détectent les points chauds grâce aux caméras thermiques. - Justine Carrère
Un été chaud et sec cette année
Selon le colonel Jean-Christophe Delbassée-Leflon qui est aussi le directeur départemental adjoint au Sdis 76, "on n'a pas encore eu de départ de feu de forêt ou de feu de végétation. Pour autant, nous sommes prêts à intervenir".
Et pour cause, "les dernières évaluations de Météo France laissent entendre que cet été sera plus chaud et peut-être plus sec que les normales saisonnières", dévoile Aurélien Million, directeur territorial de l'agence de Rouen de l'ONF. Ces évaluations sont ensuite complétées avec des données de terrain. "Nous faisons des mesures de l'état de sécheresse de la végétation" dans les forêts seinomarines.
La prudence est de mise face à une météo susceptible de favoriser les départs d'incendie.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.