Une importante opération a été réalisée à Bagnoles-de-l'Orne, samedi 10 et dimanche 11 mai. 14 inspecteurs de l'environnement de l'Office français de la biodiversité (OFB) et 4 gendarmes ont mené un contrôle sur les stands de cette brocante qui a rassemblé plus de 2 200 exposants et des milliers de visiteurs.
L'objectif était "de vérifier la légalité des ventes d'espèces naturalisées ou d'objets issus d'animaux, que ce soit d'espèces protégées par la réglementation française ou d'espèces réglementées par la convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES), aussi appelée convention de Washington", précise l'OFB dans un communiqué.
119 objets illégaux saisis
Au cours de cette opération, 21 personnes tenant des stands, principalement des professionnels, ont été verbalisées et 119 objets ont été saisis. Parmi ceux-ci : des caïmans, des insectes et un oiseau marin empaillés, de l'ivoire d'éléphant et de la maroquinerie en peau de python. "Tous ces spécimens, inscrits au plus haut niveau de la CITES, étaient commercialisés sans document permettant d'apporter la preuve d'une origine légale", explique l'OFB.
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Le vendeur ou l'acquéreur doit cependant pouvoir prouver l'origine licite de l'objet pour justifier qu'il n'est pas issu de braconnage ou de trafic. S'il n'est pas en mesure de le faire, il encourt une peine jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 150 000€ d'amende, ainsi que la saisie de l'objet.
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