Près de Rouen. Multiplication de disparitions inquiétantes d'enfants dans un foyer : Lyes Louffok, ex-candidat LFI, tire la sonnette d'alarme

Lyes Louffok n'est pas un inconnu dans le milieu militant. Cet ancien candidat sur les listes de La France insoumise au sein du Nouveau Front populaire est surtout connu pour son engagement passionné en faveur des droits des enfants. Lui-même ancien enfant placé, Louffok utilise aujourd'hui sa voix pour dénoncer les dysfonctionnements des structures de protection de l'enfance en France. Son dernier combat ? Les disparitions inquiétantes de quatre enfants d'un foyer à Canteleu, en Seine-Maritime.

Sur Twitter, Louffok a interpellé directement Bertrand Bellanger, président du département de la Seine-Maritime. "Bonjour @BBellanger76," commence son tweet, avant d'énumérer des faits qui font froid dans le dos : "Quatre enfants placés ont été signalés comme disparus en moins d'un mois. Cinq autres enfants ont été découverts maltraités dans leur famille alors qu'ils étaient suivis par vos services. Vous êtes responsable. Réveillez-vous !" Des mots forts, qui témoignent de l'urgence de la situation.

Ces disparitions, qui ont eu lieu en moins d'un mois dans le même foyer de Canteleu, ont suscité une vive inquiétude. Heureusement, Elya et ses camarades ont été retrouvés sains et saufs, mais l'alerte est lancée. Lyes Louffok interroge. Pourquoi ces enfants ont-ils fugué ? Les conditions dans lesquelles ils évoluent sont-elles à ce point difficiles qu'elles poussent à de tels actes ?

Les professionnels du foyer ne cessent d'alerter sur le manque de moyens mis à leur disposition pour accomplir leur mission. Le sureffectif, la surcharge de travail, et l'absence de soutien adéquat rendent la situation intenable. "Tous les signaux sont au rouge", avertissent-ils. Face à ces accusations, la préfecture rappelle qu'une inspection a déjà été menée en début d'année à la suite d'autres signalements inquiétants. De son côté, le Département a annoncé la mise en place d'une "cellule de gestion de crise" pour tenter de répondre aux urgences soulevées.