La vaccination des collégiens normands contre le papillomavirus humain (HPV) prend de l'ampleur. Menée au sein même des établissements scolaires, auprès des élèves de 5e, elle permet d'éviter les formes graves de l'infection, qui peut provoquer, à terme, des cancers, notamment du col de l'utérus.
Jeudi 30 novembre, à Bonsecours, 22 élèves de 5e du collège Emile Verhaeren ont été vaccinés, après autorisation parentale. "On est avec nos amis, ça fait moins peur", lance Noa Barthélémy. Dominique Rispe, médecin à la retraite, s'est occupé des vaccinations. "Compte tenu du risque d'un cancer du col de l'utérus chez la femme et d'un cancer ORL chez l'homme, cette vaccination est importante."
Philippe Romac, directeur de l'Agence régionale de santé en Seine-Maritime, souligne également l'ampleur du défi sanitaire : "L'objectif, c'est de généraliser la vaccination dans les 130 collèges du département."
Six mois au moins après la première dose, un rappel devra être effectué.
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