Il ne cessait de le répéter lors de sa campagne électorale. La situation du transport ferroviaire régional est "catastrophique" et "lamentable". Devenu président de Région, Hervé Morin n'a pas changé d'antienne. Le bilan, à ses yeux, est accablant :
Le bilan
Pour débloquer cette situation, le président du nouvel exécutif régional ne voit qu'une seule solution : l'investissement de l'Etat dans des trains neufs. Un engagement chiffré à plusieurs centaines de millions d'euros :
L'investissement de l'Etat
En contrepartie de cet engagement étatique, Hervé Morin propose la reprise de la gouvernance des lignes régionales normandes. Si les axes Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Rouen-Le Havre ont déjà été évoquées par l'élu, la gestion future des autres lignes reste plus floue. "L'Etat essaiera problablement de nous confier peut-être la totalité du réseau ferroviaire normand", anticipe-t-il.
La contrepartie régionale
Si l'avenir du transport ferroviaire régional se joue en partie ces jours-ci, la situation ne devrait pas changer tout de suite pour les dizaines de milliers d'usagers normands. Car entre le moment où la commande des trains est passée et celui où ils arrivent effectivement en Normandie, plusieurs années auront passé :
Des trains pour quand ?
Hervé Morin pourrait obtenir les premières réponses de l'Etat après sa rencontre jeudi 18 février avec Alain Vidalies, en charge des transports au gouvernement.
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