Il ne sera resté en fonction que 24 heures. Nettoyé lundi 13 octobre, le radar autonome (ou radar de chantier) d'Octeville-sur-Mer, implanté au niveau du lieu-dit Café Blanc, a été "peinturluré" la nuit suivante. Pour au moins la troisième fois depuis son installation à cet emplacement, fin septembre. La quatrième, si l'on prend en compte un premier acte de vandalisme commis début septembre lorsque ce même radar était installé un peu plus au nord, à Heuqueville. A ces dégradations s'ajoutent celles du second radar de chantier positionné sur la RD940, près de l'aéroport Le Havre Octeville, lui aussi repeint à trois reprises depuis la fin du mois de juillet. Ce radar, paramétré à 80km/h, est toujours en fonctionnement… pour le moment.
"Flashman devrait faire attention"
"Un coup c'est vert, un coup c'est rose… Qui le fait ? Je ne sais pas. Ça fait rire certains, mais pas nous au quotidien", déplore une habitante du Café Blanc, où la vitesse est limitée à 50km/h. "Les gens arrivent à 70km/h, 90km/h… Et cela nous soulage de savoir qu'il y a ce qu'il faut pour les ralentir. Le problème, c'est qu'à chaque fois qu'il est vandalisé, ça continue encore et encore." Un riverain qui borde la RD 940 est plus partagé : "L'implantation ici ne me dérange pas. J'ai des enfants, en bord de départementale c'est dangereux. C'est bien pour la sécurité, mais c'est aussi un piège à pognon. Flashman devrait faire attention, car il doit être surveillé !" Une référence au surnom donné par certains abonnés du compte Facebook Info Trafic Le Havre à celui qui repeint les radars octevillais.
Un premier radar a été implanté pendant l'été près de l'aéroport. La préfecture confirme qu'il est fixé à 80km/h. - Célia Caradec
Sur le cas précis des radars d'Octeville-sur-Mer, le parquet du Havre n'a pas encore répondu à nos sollicitations concernant d'éventuelles enquêtes pour identifier le ou les vandales, ce mercredi 15 octobre. Contactée par Tendance Ouest, la préfecture de Seine-Maritime confirme qu'une "plainte est systématiquement déposée pour tout type de dégradation sur un équipement radar" mais ne souhaite pas communiquer le coût des réparations.
"Un taux élevé d'accidents"
De façon générale, la Délégation de la sécurité routière, organisme d'Etat, précise que leur coût peut varier "entre 500 euros pour une vitre cassée sur un radar à 200 000 euros pour le remplacement intégral d'un radar de dernière génération". Dans le cas de graffitis, d'autocollants ou de vitres occultées, le Code pénal prévoit jusqu'à 15 000€ d'amende et une peine d'intérêt général pour les auteurs des faits.
Le radar du lieu-dit Café Blanc a été installé fin septembre. Il est réglé à 50km/h. - Célia Caradec
Si la RD940 a été ciblée pour l'implantation de ces deux radars de chantier, c'est pour sécuriser cet axe entre Le Havre et Etretat "caractérisé par un trafic dense et un taux élevé d'accidents", rappelle la préfecture, "en privilégiant le respect de la vitesse maximale autorisée". Les emplacements "ont été définis à la suite d'une inspection complète de l'ensemble de l'axe de la D940, qui a identifié quatre sites compatibles avec les contraintes techniques liées aux radars mobiles". L'Etat, le gestionnaire de la voirie et le prestataire du marché de déploiement de radar participent à déterminer ces emplacements.
A Octeville, Flashman a encore frappé
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