672 opérations de sauvetage en mer ont eu lieu sur la zone du Cross Jobourg pendant la saison estivale. Il s'agit d'une augmentation de 24% par rapport à l'an dernier. 1 232 personnes ont été secourues (+12%) et six décès se sont produits, contre un l'an dernier. La préfecture maritime de la Manche et la Mer du Nord a tiré le bilan de sa campagne estivale de sécurité des loisirs nautique. Sur toute la façade maritime, qui va du Mont Saint-Michel à la frontière belge, il y a eu huit décès, 916 opérations (+27%) et 1 883 personnes secourues (+18%).
Des causes bien reconnues
La plaisance à voile puis celle à moteur sont les principales raisons des opérations de sauvetage, avec 276 opérations pour la première et 260 pour la seconde. En troisième position, on retrouve les isolements par la marée, avec 80 opérations de sauvetage. La zone du Cross Gris Nez, en Hauts-de-France, est plus touchée que la Normandie. Il y a eu moins d'interventions par exemple dans la baie du Mont-Saint-Michel.
Les opérations après des accidents pendant la baignade sont en forte augmentation, 63 en tout contre 27 l'an dernier. "Notre littoral a été très fréquenté cet été, et du coup, il y a eu des noyades supplémentaires par rapport aux autres années, malgré un dispositif de prévention, l'encadrement de ces baignades", explique Benoît de Guibert, le préfet maritime. Il prend comme exemple le décès par noyade d'un jeune homme de 22 ans le 27 juin à Barneville-Carteret, après être allé à l'eau vers 22h sur une zone interdite par la mairie pour cause de forts courants. Sur les 8 décès du Mont Saint-Michel à la Belgique, six sont des baigneurs.
Trois profils de personnes secourues
Le préfet maritime note trois profils de personnes différents dans les personnes secourues. "Soit on a des gens qui sont totalement inexpérimentés, qui ne connaissent pas les dangers de la mer, qui ne savent pas qu'il y a des marées. Nous avons aussi des personnes expérimentées, qui, bien qu'étant censées bien connaître la mer, vont surestimer leurs capacités. Capacité physique par exemple pour les sports nautiques. Ou bien des gens qui partiront en mer avec du matériel qui n'a pas été suffisamment préparé. La troisième catégorie ce sont les incivilités, les gens qui sciemment, ne respectent pas les consignes de ne pas accéder à telle ou telle zone parce qu'elle est très dangereuse et qui se mettent en danger, et mettent en danger les secours qui interviendront", détaille-t-il.
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