En arrivant à l'enseigne Kiss my art, rue Amédée Dormoy à Rouen, on me donne directement une combinaison blanche et des sabots en plastique pour ne pas me tacher. Cela annonce la couleur. Pour mieux me plonger dans l'expérience d'une toile participative j'ai proposé à mes amies Prunelle Angot, Adèle Duclos et Eléa Chartier de venir avec moi.
Une activité libératrice et créative
Nos armes : pinceaux, rouleaux, peinture acrylique, bombes de peinture, mais aussi des objets plus surprenants comme une brosse W.-C, de la corde ou encore une raclette à vitre.
Le matériel mis à disposition pour réaliser la toile : pinceaux, rouleaux, brosse W.-C, corde ou encore raclette à vitre.
Une toile blanche assez grande est fixée sur le mur pour que chacun puisse s'exprimer librement. Dès le départ, mes amies se débrouillent plutôt bien. Chaque participante y va de son propre dessin pour créer une œuvre commune et singulière. "On voit que tout le monde a essayé de mettre la main à la pâte, souligne Eléa Chartier, même si tout le monde n'a pas une âme d'artiste à la fin ça donne quelque chose de pas si mal." Je me tourne vers Prunelle Angot, qui est en train de projeter de la peinture blanche à l'aide d'un pinceau alors qu'initialement elle s'appliquait à peindre de jolies fleurs en haut à droite de la toile. "Après avoir fait une œuvre stricte je fais du street art, on se défoule, on s'amuse. On laisse la créativité venir." De mon côté, j'essaye de faire les choses correctement par le choix des couleurs : rouge, orange et noir : c'est assez cohérent. J'ai une idée en tête, représenter le logo Tendance Ouest. Pour cela, j'utilise des pochoirs et une bombe de peinture. Je le positionne, mets ma main à une distance raisonnable de la toile et effectue des petites pressions pour que la peinture ne coule pas et que ce soit assez esthétique. Je regarde le résultat : ce n'est pas du Claude Monet, certes mais cela fait l'affaire.
L'œuvre prend forme peu à peu au rythme de la musique. Une enceinte nous a été mise à disposition. Je suis donc à la fois artiste peintre et DJ, bien que ma sélection musicale ne fasse pas l'unanimité. L'ensemble de la toile n'est pas tout à fait harmonieux mais c'est ce qui fait son charme. "C'est un peu brouillon mais en même temps c'est nous. On retrouve un aspect de nos personnalités dans chaque recoin de la toile", se réjouit Adèle Duclos. Après une heure de créativité, de plaisir et de rires, vient le moment de débarrasser nos mains de toute cette peinture et de rendre la combinaison ainsi que les chaussures. Un instant que j'ai apprécié partager avec les filles. L'activité a tout de même un prix, il faut compter 30 euros par personne avec un tarif régressif en fonction du nombre de participants.
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