L'abbatiale Saint-Ouen, joyau du gothique rayonnant situé en plein cœur de Rouen, est considérée comme l'une des plus grandes églises de France. "Un édifice incroyable et majeur au niveau national", pour Charlotte Hubert, l'architecte en chef des Monuments historiques, qui a suivi le chantier de restauration de ce bijou.
Le projet a débuté par une mauvaise surprise : "En 2019, on s'est rendu compte que les charpentes du bras du transept nord étaient en train de s'effondrer", confie l'architecte. Une priorité pour la protection du patrimoine, car sa structure en bois représente la dernière "forêt" restante en France, à la suite de l'incendie de celle de Notre-Dame de Paris. Un enjeu aussi de sécurité publique au niveau de la façade occidentale, très abîmée et qui a retrouvé toute sa blancheur. Le chantier, entamé en 2021, a été court vu l'ampleur des travaux : "Il faut deux jours pour nettoyer une petite pierre sculptée de la taille de ma main", illustre l'architecte. Huit corps de métier et 70 personnes ont été mobilisés en continu pour rendre à l'abbatiale sa magnificence.
Un chantier d'envergure
Ce chantier est l'un des plus gros projets du mandat, du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. Au total, 26 millions d'euros financés pour ce monument dont 50% pris en charge par l'Etat, 20% par la Région Normandie et le Département de Seine-Maritime, 30% par la Métropole Rouen Normandie et la Ville de Rouen et un complément de mécènes privés.
La façade de l'abbatiale Saint-Ouen se révèle avec sa blancheur retrouvée.
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