Contrairement aux idées reçues, le parapente – un sport aérien dans lequel on vole assis dans une sellette grâce à une grande voile souple, sans moteur – ne se pratique pas uniquement en montagne. Le Calvados abrite plusieurs sites prisés par les passionnés de ce type de vol libre.
Cet appareil mesure les variations d'altitude et indique si le pilote monte ou descend en émettant des "bips". Il aide ainsi à repérer les courants d'air ascendants qui permettent de voler sans moteur.
Un anniversaire dans les airs
De Pont-d'Ouilly à La Roche à Bunel (Thury-Harcourt), en passant par Saint-Omer, Clécy ou au-dessus du littoral, un club emblématique fait vivre le parapente en Suisse normande : l'AS Icare, qui célèbre cette année ses 50 ans. Le club compte 270 adhérents, qui volent régulièrement de façon autonome (sans instructeur), en biplace (un pilote et un passager) ou lors de stages encadrés d'initiation ou de perfectionnement.
Conseils, anecdotes, partage d'expériences : depuis 50 ans, l'AS Icare permet aux pilotes de se rassembler et de partager autour de leur passion commune. Les bénévoles s'occupent aussi d'entretenir les sites de décollage.
Ce qui les rassemble, c'est la passion du vol libre. Cette discipline peut se pratiquer de nombreuses façons. "Certains viennent pour un vol de 30 minutes ou 1h comme on pourrait faire une balade en forêt, ou alors des sessions plus challengeantes, avec des acrobaties. D'autres encore aiment voler sur la longueur. Un de nos membres revient tout juste d'une session de 162km depuis Clécy. Il a atteint Paris en parapente !", explique Eric Lemenorel, président de l'AS Icare. Mais avant d'en arriver là, chaque vol demande une préparation rigoureuse, essentielle pour garantir la sécurité du parapentiste.
Avant de s'élancer, le pilote commence par démêler les suspentes, ces fines cordelettes qui relient l'aile à la sellette dans laquelle il s'assoit une fois en vol. Certaines sellettes permettent d'adopter une position allongée.
Cela consiste à remplir la voile d'air pour la faire se lever au-dessus de soi avant le décollage, en tirant légèrement sur les suspentes. "1h de gonflage à terre équivaut à 5h d'apprentissage en l'air", explique Eric Lemenorel.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.