Les Bleues ont parfaitement négocié leur entrée en lice à la Coupe du monde de rugby, en écrasant l'Italie samedi 23 août et le Brésil dimanche 31 août, avant de défier le 7 septembre les Sud-Africaines pour s'adjuger la première place de leur poule. "On sent une envie, et c'est lié à l'effet Coupe du monde", assure Guillaume Antoine, secrétaire général de l'Ovalie Caennaise, club de rugby féminin. Fort de 150 licenciés l'an passé, le club poursuit son développement d'exercice en exercice, et compte bien sur ce cru 2025 pour encore augmenter ses effectifs. Des jeunes filles issues de familles "à la fibre rugby" ont déjà exprimé leur souhait de s'essayer à la discipline.
Former puis fidéliser
En "évolution constante", l'école de rugby accueille des jeunes filles, mais aussi de jeunes garçons, jusqu'à 14 ans, une obligation fédérale. "En jouant avec des garçons, les féminines évoluent plus rapidement", juge Guillaume Antoine, aussi en charge de cette école de rugby installée dans le quartier de la Grâce de Dieu. "Notre leitmotiv, c'est la formation. On recrute dès le plus jeune âge." Et ensuite, les joueuses pourront rejoindre l'équipe U18, exclusivement féminine, puis l'équipe première, qui évolue en Fédérale 2.
Un Caennais sur la pelouse du Mondial
Plus que l'effet Coupe du monde à la télévision, un jeune licencié du club est sur le point de vivre une expérience exceptionnelle. Gabriel, rugbyman chez les moins de 10 ans, a remporté un concours Defender il y a peu. Il s'apprête désormais à prendre le ferry depuis Ouistreham, rejoindre l'Angleterre, où se déroule le Mondial, et assister à la rencontre Pays de Galles-Fidji le 6 septembre. Plus qu'y assister, il entrera sur la pelouse en tenant la main de la capitaine fidjienne !
Pourquoi le rugby ?
Le dirigeant de l'Ovalie Caennaise exprime selon lui pourquoi il faut rejoindre son club et se mettre au rugby à cette rentrée.
Des valeurs
Pourquoi les jeunes filles devraient-elles se mettre au rugby, et rejoindre l'Ovalie Caennaise ? "Car nous sommes une famille, il y a de la convivialité, de la passion", répond de prime abord Guillaume Antoine, le responsable de l'école de rugby.
Des éducatrices
Celui-ci se réjouit aussi de pouvoir compter sur des éducatrices, au féminin. "Il n'y en a pas beaucoup dans d'autres structures. C'est un vrai plus pour nous, car ce n'est pas une évidence." Ces joueuses qui enseignent le sport aux plus petits permettent que le discours passe mieux, selon Guillaume Antoine. "Ça peut aussi rassurer les parents", poursuit-il.
Un sport qui a changé
Supprimez de votre esprit les préjugés virils du rugby, sport réservé aux gros bras. "On croise dans la rue des joueuses dont on ne soupçonnerait pas qu'elles fassent du rugby." Selon le membre de l'Ovalie Caennaise, les joueurs comme les joueuses n'ont plus le même profil qu'avant, et "sont plus sportifs".
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