A l'occasion de son premier anniversaire en juin dernier la cité immersive viking à Rouen a lancé un nouveau concept pour attirer davantage de public. Une expérience 100% réalité virtuelle (VR) afin de découvrir l'univers viking par le jeu vidéo. Développé par le studio Ayce et édité par Viking Planet à Oslo en Norvège, le jeu Ferd a trouvé sa place à Rouen juste devant le musée immersif et se poursuit jusqu'au 30 septembre, à 13,90 euros la séance de 15 à 20 minutes. Il est donc complètement indépendant de la visite du musée et a sa propre billetterie à l'accueil de la cité immersive. Concrètement, vous y incarnez un guerrier viking qui voit son village se faire attaquer avant d'embarquer pour une expédition punitive face aux adversaires qui ont osé s'en prendre à sa communauté.
Un bon défouloir
Une fois le casque posé sur la tête, on plonge dans de magnifiques paysages nordiques où la beauté des fjords, montagnes et autres forêts luxuriantes contraste avec la violence des armes et du feu. Le jeu (déconseillé aux moins de 12 ans) est avant tout un grand défouloir dans lequel vous devez tuer le plus d'ennemis, armé d'un arc et d'une épée. C'est surtout à distance qu'il faudra être agile, le gros des combats se faisant à l'arc. On enchaîne plusieurs chapitres entre combats depuis un avant-poste, depuis un drakkar et depuis une arme de siège. Le jeu se prend assez facilement en main pour peu qu'on soit déjà familier avec la VR. Je récupère mes statistiques à la fin de l'aventure. Résultat : 33 tués, 109 flèches tirées, 44% de précision et un "headshot" (tir dans la tête), soit 2,2 millions de points. Pas mal, me dis-je. Jusqu'à ce que le patron du musée me donne son score : 9,7 millions. "Je l'ai fait plusieurs fois quand même", avoue Ludovic Garnier, gérant de la cité immersive. Si le jeu est très efficace, on est loin de la pédagogie d'un musée. Mais ce n'est pas le but, assume le gérant. "C'est complémentaire de la cité immersive, on n'est plus dans la culture qui a trait aux musées, là on est dans le jeu, c'est une autre expérience", poursuit Ludovic Garnier qui veut continuer d'élargir le spectre en travaillant sur d'autres concepts à l'avenir comme transformer ponctuellement le musée en grand escape game ou proposer des expériences culinaires dans l'univers viking comme un clin d'œil au festin d'Odin. "On fait face à un déficit de visites dans les musées, je pense qu'en rendant ces lieux moins ennuyeux on va de nouveau attirer ce public qui ne vient plus." La cité immersive viking revendique quelque 120 000 visiteurs pour sa première année d'exploitation. De "très bons chiffres", conclut son gérant.
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