Lundi 1er septembre, il sera temps de reprendre les chemins de l'école pour 555 626 écoliers, collégiens et lycéens en Normandie. Pour les 41 988 enseignants du premier et du second degré, cette rentrée intervient même vendredi 29 août. "Je suis toujours très impatiente de reprendre", lance enthousiaste Laëtitia Muelle, professeure des écoles à La Haye-du-Teil dans l'Eure, qui admet aussi qu'il y a toujours "une petite boule au ventre le matin de la rentrée".
Cela fait 19 ans qu'elle est professeure des écoles, dont 15 dans ce petit établissement de campagne qui accueille deux classes et 42 élèves en tout. Un établissement à taille humaine donc, qui a des vertus. "Je trouve que ça facilite énormément les relations humaines, la communication, la proximité. Ça permet aussi aux élèves qui auraient des difficultés de s'épanouir davantage."
Une rentrée qui se prépare
Laetitia Muelle anticipe toujours beaucoup cette rentrée et ne perd jamais vraiment le lien avec cette école, qu'elle affectionne. "A peine l'année terminée, on enchaîne sur la suivante. Je venais tous les jours jusqu'au 16 juillet, puis début août pour préparer les séances, les programmations…", décrit-elle. Son rôle de directrice lui impose aussi quelques tâches administratives. Sa classe a encore été réorganisée, dans sa disposition, avant la rentrée. "On est en perpétuelle réflexion sur ce qui peut être le plus agréable pour l'environnement des élèves. Et puis, il a fallu travailler sur les changements du programme", insiste la directrice.
Pour la pré-rentrée, Laëtitia Muelle va, avec d'autres directeurs, rencontrer l'inspecteur qui va "rappeler les directives ministérielles". Ensuite, réunion avec les collègues pour en rendre compte et mettre en place les différentes instances pour l'année, mais aussi "échanger sur les projets de chacun".
Dans cette petite école, l'un des enjeux de l'année sera de donner un nom à l'établissement qui n'en a toujours pas. "On va investir aussi les élèves, qui auront leur mot à dire. Nous allons baptiser l'école pour lui donner une identité. Ça fera aussi partie de l'éducation morale et civique et ce sera l'occasion de parler du conseil municipal, en pleine année d'élection", rappelle la professeure.
Une seule crainte pour cet établissement : être sûr, avec seulement deux classes, qu'il peut encore s'inscrire dans la durée. "C'est une inquiétude que l'on a et une question qui se pose chaque année, avec les effectifs qui diminuent. Pourtant cette école apporte de la vie, des projets, des moments de partages dans le village."
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