Le 22 octobre 2022, une femme dépose plainte à Argences pour avoir subi des violences de la part de son ex-conjoint. Ils étaient en couple, et se sont séparés en 2019, car il était violent avec elle. Il avait des problèmes avec l'alcool et la drogue. Depuis le 1er juin, il lui envoie des messages malveillants, des photos de ses parties génitales, et de son enfant nu montrant son anus. La mère de famille s'inquiète de ces actes.
Menace de mort en 2024
Il l'insulte de tous les noms. Elle se marie avec un autre homme et porte à nouveau plainte en 2023 pour des envois toujours malveillants. Le 7 février 2024, sur le parking de l'école de Blainville-sur-Orne, il l'invective, hurle des insanités et la menace de mort, devant des parents d'élèves médusés.
A la barre au tribunal de Caen le 13 mai, il explique qu'il a très mal vécu la séparation, ce qui lui a occasionné des problèmes d'alcool. Il reconnaît que les photos de lui et de son fils nu étaient une erreur. Il admet avoir donné à sa compagne des gifles pendant leur vie commune. Il lui a bien envoyé aussi des messages malveillants. La présidente s'étonne : "Votre ex-compagne dépose une première plainte et vous ne changez pas d'attitude ?"
Prison avec sursis pour le prévenu
Depuis juillet 2024, il voit son fils un dimanche sur deux, chez la grand-mère paternelle et il n'y a plus d'altercations entre les deux parents. L'avocate de la partie civile rappelle les violences morales et physiques subies par sa cliente qui pourtant fait montre de bienveillance et souhaite que son fils garde des rapports avec son père. Elle veut juste être sereine et vivre en paix.
Pour la procureure, l'enfant doit être considéré comme une victime. Rien ne justifie les agissements de son père envers sa mère. L'avocate de la défense dit que depuis 1 an le comportement de son client évolue favorablement. Après délibéré, l'homme de 44 ans est condamné à 6 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans, obligation de soins contre ses addictions, et de travail. Il devra faire un stage contre les violences au sein du couple. Il versera 1 140€ pour préjudice dont 800€ de préjudice moral et 800€ de frais d'avocat ainsi que 254€ pour frais de procédure.
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