La Manche a son premier rebours de gaz à Saint-James, depuis fin avril. Cette installation permet de connecter plusieurs méthaniseurs, qui produisent du biométhane, souvent à partir de déchets agricoles. L'entreprise de transport de gaz NaTran vient d'investir 3 millions d'euros pour le construire. Le rebours permet de connecter les méthaniseurs entre eux mais aussi de stocker du gaz.
Trouver des clients plus lointains
"Le développement de rebours permet de répondre au besoin de développement de certains sites déjà existants, mais permet aussi à de nouveaux projets d'émerger", explique Pierre Monin, le délégué territorial NaTran dans la région. Il développe : "Ce sont des projets qui n'auraient pas pu voir le jour s'il n'y avait pas ce débouché possible. La possibilité de consommation très locale de biogaz reste limitée. En été, on ne consomme pas de gaz pour se chauffer. En permettant l'injection du biogaz sur le réseau NaTran, cela permet que ce gaz soit consommé par des industries qui sont plus lointaines par exemple." Cela permet aussi de le stocker pour ne l'utiliser que l'hiver pour chauffer sa maison.
En 2026, un deuxième rebours doit voir le jour à Saint-Hilaire-du-Harcouët. Ces deux rebours du sud-Manche pourraient servir à la consommation en gaz de 24 000 logements neufs ou à 600 bus qui pourront rouler au bioGNV. Un troisième rebours doit être construit à Coutances.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.