On l'appelait le Wimbledon normand. Ouvert en 2016 dans le but de créer un concept unique en Normandie, le lawn-tennis-club de Deauville-Normandie (Calvados) a été placé en liquidation judiciaire depuis le mercredi 6 novembre 2019, au tribunal de commerce de Lisieux.
Une dette trop importante
Le concept du tennis sur gazon n'a pas fonctionné comme le souhaitait Grégory Brussot, le cofondateur, et ses équipes. L'Open, qui accueillait pourtant de grands noms du tennis comme Roberto Bautista-Agut, Alizée Cornet ou encore Jeremy Chardy pendant l'été, n'a pas suffi à rembourser les dettes enregistrées depuis le lancement du projet.
Le lawn-tennis-club, qui gérait de manière totalement privée son site, avait tout de même hérité d'une subvention de 40 000 euros de la part des communes de Deauville et de Trouville pour l'organisation du tournoi en 2018.
Et les terrains ?
"Le volume d'activités ne suffisait pas à couvrir l'endettement. L'activité en elle-même a du sens, mais il aurait peut-être fallu diversifier les activités", regrette, déçu, Philippe Augier, maire de la commune de Deauville et président de la communauté de communes Cœur Côte Fleurie. Il proposait pourtant des stages, des locations privées, des cours particuliers et un tournoi professionnel.
Qu'en est-il des terrains ? "Ils appartiennent à la ville et la communauté de communes. On verra s'il y a un repreneur", indique Philippe Augier, à la recherche de solutions.
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