Comprendre le "ressenti de la population". C'est l'idée d'une enquête santé sur laquelle travaillent les services de l'État, un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime). "Il y a là une attente et c'est, je crois, le moyen de permettre à tout un chacun d'exprimer son ressenti", expose Pierre-André Durand, le préfet de la Seine-Maritime.
Élaboration du questionnaire
Cette enquête "nécessite d'élaborer un questionnaire qui sera administré à la population", complète Christine Gardel, la directrice de l'Agence régionale de santé (ARS) de Normandie. D'ici là, le périmètre de la population concernée doit être établi entre les personnes qui étaient proches de l'incendie et celles sous le panache.
Autre point sur lequel les autorités travaillent : "La nature des questions à intégrer" avec l'idée d'aborder les éventuels symptômes ressentis par une partie de la population suite aux odeurs et aux fumées. "Cette enquête a l'objectif de voir quelles répercussions cet incendie a eues sur la vie des gens, sur leur vie personnelle et familiale aussi", poursuit Christine Gardel. Des questions sur le plan "psychoaffectifs" seront aussi posées sur les inquiétudes du quotidien.
L'élaboration de ce questionnaire a été confiée à Santé publique France qui se donne, jusqu'à la fin de l'année, pour présenter une ébauche du questionnaire et les modalités de présentation de celui-ci à la population. Il devrait être envoyé à la population en mars 2020.
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