Nous sommes en 2006. Sur la prairie de Caen, le coureur cycliste espagnol Óscar Freire devance le champion du monde Tom Boonen et s'impose au terme d'une étape qui a mené le peloton de Beauvais à la capitale du Calvados. Dans la foule des badauds se trouve Florent Poleyn. Le jeune homme ne se doute probablement pas qu'il sera, près d'une décennie plus tard, l'une des petites mains de la grande boucle.
"L'événement à ne pas rater"
Âgé de 33 ans, le Calvadosien est aujourd'hui bien occupé, chaque mois de juillet. Chargé de communication et du sponsoring chez Cofidis, il s'occupe de toutes les actions liées au vélo pour la marque. "Cela va de l'animation des réseaux sociaux à la gestion des photographes, la création des maillots, etc" détaille Florent Poleyn, qui vit aujourd'hui à Lille. Le Tour, "C'est le gros événement, celui sur lequel il ne faut pas se rater." convient le Normand, qui gère aussi la caravane publicitaire de son employeur.
La caravane @Cofidis sillonnera les routes du #TDF2019 pour vous offrir sourires et goodies pendant 3 semaines ! Nos caravaniers ont hâte de vous retrouver ! Vive la magie du @LeTour 🤗🎁💫#CofidisMyTeam pic.twitter.com/EIBVff7Ok6
— Team Cofidis (@TeamCOFIDIS) 4 juillet 2019
Son challenge ? Faire parler de Cofidis, même si la victoire n'est pas au rendez-vous. Le briefing des coureurs à bord du bus pour une télé, les photos des mécanos sur les réseaux sociaux... "On va mettre en avant les instants de partage, les coulisses, la vie d'une équipe à l'hôtel." poursuit le chargé de communication, qui doit aussi fixer les limites aux coureurs en la matière. Écoutez Florent Poleyn:
Florent Poleyn, au coeur du Tour
Les réseaux sociaux et la course
"Juste après les courses, après six heures sur un vélo, ils sont dans un état nerveux intense. S'ils prennent leur téléphone, ils risquent de publier des choses qu'ils vont regretter. On leur présente les risques. Les réseaux font partie de leur métier aujourd'hui".
Florent Poleyn, au coeur du Tour
Samedi 6 juillet, le Tour s'élancera de Bruxelles pour trois semaines de course. "Ce sont des journées bien remplies, c'est fatigant. Mais ça reste un événement hors du commun".
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