C'était une volonté de l'État en 2016, après la série d'attentats qui a touché la France, élaborer des plans pour maintenir l'attractivité touristique du pays en sécurisant les sites les plus fréquentés.
En Seine-Maritime, le premier site concerné est celui d'Etretat. Ses falaises attirent tous les ans environ un million de visiteurs. Mercredi 10 avril 2019, Marie Aubert, sous-préfète du Havre, Catherine Millet, maire d'Etretat et le colonel Alain Vaillant, chef de la division opération du groupement de gendarmerie de Seine-Maritime ont signé la première convention seinomarine relative à la sécurité des visiteurs accueillis sur les sites touristiques. Des conventions identiques seront réalisées ultérieurement pour Jumièges et le Parc de Clères.
(de gauche à droite) Colonel Alain Vaillant, chef de la division opération du groupement de gendarmerie de Seine-Maritime, Marie Aubert, sous-préfète du Havre et Catherine Millet, maire d'Etretat. - Gilles Anthoine
Sur Etretat, le document a permis de réaliser un diagnostic de la gendarmerie pour déterminer les travaux à réaliser en priorité, faciliter les accès au site et élaborer un plan de circulation. Dans les faits rien de très nouveau, mais la mairie a et va profiter d'aides financières de l'État et du Département qu'elle n'aurait peut-être pas obtenues sans la convention.
Les mesures de sécurisation du site des falaises d'Etretat
• L'élargissement de la piétonnisation du centre-ville et la protection du perrey avec l'installation de barrières antibélier (près de l'école également).
• Mise en place d'une vidéosurveillance (24 caméras opérationnelles fin avril 2019).
• Restauration d'un kit d'alarme en cas d'incident (un système d'alerte par haut-parleur sur une voiture).
• Renforcement de la police municipale (trois agents permanents et deux agents de plus d'avril à octobre).
• Le maintien probable de la gendarmerie montée au Tilleul pendant la saison touristique.
La convention s'interroge également sur la mobilité, pour limiter l'engorgement du site. L'ensemble des acteurs du secteur travaillent sur l'accès au site en voiture et le stationnement (le parking de la chapelle est déplacé). Une étude sur le sujet sera rendue en septembre 2019.
Sur le cas particulier du Trou à l'homme (de nombreux touristes s'y font piéger par la marée) pas d'avancée. La surveillance physique, depuis Etretat et depuis Le Tilleul, a repris cette semaine. Elle est assurée par des bénévoles de la Sécurité Civile.
Si la convention semble coordonner les actions pensées et mises en place par la mairie, il n'est pas prévu de renforts particuliers de forces de l'ordre.
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