Le-Havre. Le Havre : la ville met en place le droit de préemption commerciale
Lundi 28 janvier 2019, le conseil municipal du Havre (Seine-Maritime) a validé la mise en place du droit de préemption commercial, dans le cadre du plan de revitalisation du commerce de centre-ville. La mairie s'offre le droit de sélection les commerces pour plus de cohérence.

Laurence Besancenot, adjointe au commerce, à gauche et Luc Lemonnier, maire du Havre, à droite, ont présenté le droit de préemption commerciale pour revitaliser le centre-ville.
Pour compléter son plan de revitalisation du commerce de centre-ville commencé en 2017, la ville du Havre (Seine-Maritime) met en place le droit de préemption commercial. Le conseil municipal a validé la mesure ce lundi 28 janvier 2019. Le droit de préemption permet à la ville de pouvoir discuter avec un commerçant et son repreneur. Il ne s'agit pas pour la ville d'organiser le commerce mais de sélectionner les enseignes pour une plus grande cohérence.
Écoutez Luc Lemonnier, le maire du Havre :
Créer une promenade commerciale
Pour revitaliser le centre-ville, la municipalité veut créer ce que l'on appelle une promenade commerciale. Il ne faut pas, pour cela, de trous ou d'incohérences entre les commerces. Ce sont essentiellement les activités de services qui sont visées (comme les banques, les assurances ou les mutuelles).
En rouge, le centre-ville du Havre concerné par le droit de préemption commerciale. - Ville du Havre
546 commerces concernés
Le droit de préemption ne concerne que le centre-ville, soit 4,2 kilomètres de trottoirs. Le secteur peut se résumer ainsi : la rue de Paris ainsi que les pourtours des Halles, de l'Hôtel de ville et de Coty. 546 commerces sont concernés.
Le droit de préemption n'est qu'une "arme ultime" précise Luc Lemonnier. Il s'agit avant tout d'un outil administratif pour discuter et négocier avec les commerçants vendeurs (du bail ou du fonds de commerce exclusivement). L'élu est d'ailleurs satisfait des premiers résultats du plan de revitalisation, donnant l'exemple de la rue de Paris. Au 1er janvier 2017, on comptabilisait 24 friches commerciales sur cette artère. Au 1er janvier 2019, il n'en reste que cinq.
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