Caen. A Caen, les comprimés d'extasy s'avèrent être du lait en poudre

Un jeune homme âgé de 20 ans a été jugé, mardi 20 février 2018, par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). Il devait répondre d'acquisition non autorisée de stupéfiants en récidive, le dimanche 17 décembre 2017 dans l'agglomération.

"Ça fait cher les bonbons !"

Au cours d'une ronde, le comportement de trois individus intrigue les policiers. L'un d'eux a une protubérance à la ceinture. Deux sachets contenant cent comprimés d'extasy ainsi qu'une bonbonne de quatre grammes de cocaïne sont découverts. Analysés, les cachets s'avèrent être du lait en poudre. "Plus de de 400 €, ça fait cher les bonbons !", ironise le président. Le prévenu explique qu'il y avait une soirée techno à Paris.

Échec des mesures mises en place

Les quatre mentions figurant dans son casier judiciaire concernent (excepté un délit de violence en réunion) des trafics de stupéfiants. Le procureur déplore cette persistance dans les actes délinquants. "Les produits sont factices. C'est de la poudre de perlimpinpin, mais peu importe". Il ajoute que l'infraction a été commise sous le coup d'une période de sursis mise à l'épreuve et que le prévenu n'a pas daigné effectuer une peine de travaux d'intérêt général. "Il met en échec les mesures prises pour lui éviter la prison." Pas moins de 16 mois ferme sont requis.

L'avocat de la défense insiste sur le fait que le procès verbal manque d'éléments, ne serait-ce que le lieu exact de l'interpellation.

L'affaire est renvoyée au mardi 26 juin 2018 dans l'attente de compléments d'informations.

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