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Strasbourg (AFP). Barrages aux frontières, autoroute bloquée: la colère des éleveurs ne retombe pas

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Strasbourg (AFP). Barrages aux frontières, autoroute bloquée: la colère des éleveurs ne retombe pas
Des agriculteurs bloquent une autoroute près de Laval, à Soulge-sur-Ouette (Mayenne), le 27 juillet 2015 - AFP
Les éleveurs ont à nouveau démontré leur détermination lundi malgré le plan annoncé par le gouvernement et le soutien réitéré de François Hollande, installant des barrages aux frontières allemande et espagnole et bloquant l'autoroute Paris-Rennes. En Alsace, les agriculteurs ont levé dans l'après-midi les barrages érigés à la frontière avec l'Allemagne, après avoir obtenu un rendez-vous avec le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. "On lève les barrages dans l'immédiat", a déclaré le président de la FDSEA du Bas-Rhin, Franck Sander. "D'ici à la fin du mois d'août, il y a des choses qui vont se passer", a-t-il dit, laissant entendre que des actions pourraient viser la grande distribution et "ceux qui ne jouent pas le jeu" des engagements pris auprès des pouvoirs publics. Les agriculteurs du Bas-Rhin avaient installé depuis dimanche vers 22H00 des barrages sur six passages routiers entre France et Allemagne, dont cinq ponts, pour vérifier la cargaison des camions venant d'outre-Rhin et transportant des produits agroalimentaires ou des matières premières agricoles. Les agriculteurs ont ainsi contraint entre 300 et 400 camions étrangers à rebrousser chemin, selon des sources syndicales. Ces actions visaient à dénoncer les "distorsions de concurrence", dont ils s'estiment victimes. Dans l'Ouest, ce sont 800 manifestants, à bord de 400 tracteurs selon la préfecture (1.000 agriculteurs avec quelque 600 tracteurs selon la FDSEA), qui ont bloqué à partir de 11H00 l'autoroute A81 (Paris-Rennes), interdite à la circulation dans les deux sens entre le péage de Vaiges, à l'est de Laval, et celui de La Gravelle, à l'ouest de la capitale mayennaise. Dans l'après-midi, les manifestants, venus de tout le département de Mayenne mais aussi des Bretons et des Normands, quittaient l'autoroute pour occuper au nord de Laval deux ronds-points à proximité du siège de Lactalis, le numéro un mondial du lait. "Partagez vos marges", "Nous voulons vivre de notre travail", pouvait-on lire sur des pancartes accrochées aux engins agricoles. De leur côté, les représentants de la FDSEA de Mayenne se réunissaient à Laval, à la maison de l'Agriculture, avec les représentants de la grande distribution. Ils devaient ensuite rencontrer les industriels, notamment pour faire le point sur les engagements de remontées des prix (viande bovine, porcs, produits laitiers) décidés récemment au niveau national. - Hollande "continue la pression" - Dans le sud-ouest, un barrage filtrant érigé dans la nuit en Haute-Garonne a été levé lundi vers 02H00, selon les représentants syndicaux et les gendarmes, après plusieurs dizaines de contrôles de camions venant d'Espagne. Des opérations dans des supermarchés étaient prévues en Ariège lundi. A Saint-Girons, une centaine de manifestants ont investi une grande surface, confisquant 300 kilos de viande pour la distribuer à des associations caritatives, a affirmé à l'AFP Joël Venturin, de la FDSEA du département. Les éleveurs du sud-ouest promettent de se remobiliser dans la semaine, notamment dans le Gers en marge de la venue du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, à Marciac mardi. En déplacement lundi dans le Var, le président de la République François Hollande a de nouveau promis le soutien du gouvernement. "Que les agriculteurs soient sûrs, actions ou pas actions, que nous sommes à leur côté", a-t-il lancé à la presse, alors qu'il assistait à des man?uvres anti-incendie à Bormes-les-Mimosas. Le chef de l'Etat a aussi souligné l'importance d'une prochaine réunion du Conseil européen sur l'agriculture en septembre. "D'ici là, nous continuons la pression", a-t-il assuré. Mais les Allemands contestent déjà certains éléments du plan de soutien français. La fédération allemande de l'industrie laitière MIV a ainsi adressé lundi un courrier à la Commission européenne dénonçant certaines mesures prises en France la semaine dernière pour soutenir l'industrie du lait, notamment une préférence nationale accordée au lait français.
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