Symbole d'une victoire moins aisée que prévue, le maire Yvon Robert comptera moins d'alliés qu'en 2008 dans le nouveau conseil municipal (41 contre 44 en 2014). Autre évolution, la présence légèrement renforcée des écologistes (ou assimilés) dans ce conseil. Ils étaient 10 en 2008, ils seront désormais 11. Jean-Michel Bérégovoy devrait occuper un poste d'adjoint dans la nouvelle majorité. Alliés dès le premier tour à Yvon Robert, les communistes seront 6 à siéger au conseil municipal. Hélène Klein mène ce petit groupe.
Du côté de l'opposition, pas de changement quantitatif. Les élus de droite seront toujours 11 à siéger. Mais là où les centristes étaient majoritaires en 2008 (7 sur 11), l'UMP constituera le gros bataillon de l'opposition lors de ce nouveau mandat. Ils seront six élus UMP et 4 élus UDI. Un dernier conseiller, encarté Modem, est un allié objectif de Jean-François Bures.
L'opposition de droite pourrait cependant rapidement se déchirer. Immédiatement après avoir pris connaissance des résultats, Patrick Chabert, tête de liste UDI au 1er tour et rallié ensuite à Jean-François Bures, a signifié son intention de constituer un groupe autonome centriste au conseil municipal. L'union de la droite a déjà du plomb dans l'aile...
Enfin, la principale nouveauté de ce nouveau conseil tient à la présence du Front National. Ils seront trois à porter la parole de Marine Le Pen, dont le candidat Guillaume Pennelle.
Répartition du futur conseil municipal :
Liste PS-EELV-PCF d'Yvon Robert : 41 sièges.
Liste de l'opposition UMP/UDI : 11 sièges.
Liste Bleu Marine : 3 sièges.
Répartition du futur conseil communautaire de la Crea :
Liste d'Yvon Robert : 19 sièges.
Liste UMP/UDI : 6 sièges.
Liste Bleu Marine : 1 siège.
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