Un peu avant minuit, un témoin signale qu’il vient d’observer deux tirs de fusées de détresse. Le CROSS Jobourg mobilise alors une vedette de sauvetage de la SNSM, un hélicoptère de la Marine nationale, ainsi que des patrouilles terrestres de la gendarmerie.
Au cours de la nuit, les gendarmes obtiennent des renseignements concordant avec le témoignage initial évoquant des tirs de fusées rouges effectués depuis la plage.
Après une dernière vérification de la zone par l’hélicoptère et le canot de sauvetage, le CROSS lève les opérations de recherche.
Selon le CROSS, cette opération montre on ne peut plus clairement les conséquences de l’inconscience ou de l’insouciance de ceux qui, par jeu ou par ignorance, ou les deux, procèdent à des tirs de signaux pyrotechniques sur le littoral.
Outre le coût que représentent de telles recherches pour la collectivité, elles mobilisent inutilement des unités de sauvetage dont l’action pourrait manquer en cas d’accident bien réel simultané rappelle le CROSS.
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