Après son bon départ, le Kindarena doit garder le rythme

"Nous avons dépassé les 100.000 spectateurs. C’est au-delà de nos espérances”, se réjouit Jean-Louis Foucrier, le directeur du Kindarena, dont la gestion a été confiée par la Crea à la société Vega.

Publié le 22/02/2013 à 14h00 - Par fred@tendanceouest.com

Après son bon départ, le Kindarena doit garder le rythme — Le Kindarena plein comme un œuf lors du premier tour de la Coupe Davis, en février, opposant l’équipe de France de tennis à celle d’Israël.

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Ouvert depuis septembre, le Palais des sports a su déjà s'imposer sur la scène locale comme nationale. "Nous avons déjà accueilli trois équipes de France : en tennis de table, handball et tennis lors du premier tour de la Coupe Davis", insister, pas peu fier, Régis Zaknoun, le vice-président de la Crea en charge de la salle. "Et toutes les trois l'ont emporté ! Pour gagner, la France sait qu'elle doit venir au Kindarena !"

Dans la cour des grands

Les voyants sont au vert. Le SPO Rouen Basket attire près de 3.000 spectateurs par match, le Canteleu-Maromme Volleyball affiche l'une des meilleures affluences de Ligue B et Ligue A confondues et les cours gratuits de zumba déplacent les foules. Le "palais" séduit jusqu'aux joueurs de l'équipe de France de tennis, selon Régis Zaknoun. Une étude auprès de dix organisateurs révèle que 60 % d'entre eux se sont déclarés "très satisfaits".

Néanmoins, tout n'est pas encore parfait. "Nous pouvons faire mieux en terme de communication, d'accueil et de confort", estime le vice-président de la Crea, qui demande au délégataire Vega d'être "davantage de propositions".

Toute la difficulté est là : comment garantir des grands événements toute l'année ? "Je suis très optimiste. Nous avons montré qu'on pouvait remplir ce Kindarena", nuance Jean-Louis Foucrier.

Prochain "gros" test le 21 juin : l'équipe de France de volley y recevra la Pologne. Objectif : dépasser 85 % d'affluence. Quand on sait que le volley demeure un sport très peu médiatisé, le défi n'est pas mince.