Une situation florissante puisque son chiffre d’affaires est passé de 24.000€ à 36.000€ dernièrement. Mais, le 26 mai dernier, il a le mal du pays. Avec des compatriotes, il boit plus que de raison. Et, lorsqu’il reprend le volant, avec 1,4 g/l de sang, il heurte sans gravité un bus Twisto, en plein centre ville, vers 19h30. La présidente l’interroge : "Vous n’aviez pas conscience que vous n’étiez pas en état de conduire" ?
Par interprète interposé, le prévenu répond : "En fait, c’était la première fois que je buvais autant d’alcool fort et je me sentais surtout un super conducteur !". Il lui est reproché d’avoir coupé la priorité au Bus Twisto, à vitesse excessive. Photographies à l’appui, son avocat démontre que son client ne pouvait pas avoir "grillé" un feu rouge.
Ce serait le conducteur du bus le fautif. Déjà repéré alors qu’il circulait avec le permis de son pays d’origine, sans équivalent, il a depuis repassé et obtenu son permis en France. L’Azerbaidjanais a été condamné à deux mois de prison avec sursis et à cinq mois de suspension, déjà couverts par la suspension administrative.
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